Des nouveaux salariés à forte implication.
Des nouveaux salariés à forte implication.
Après leur nouvelle embauche en CDIC, ces « nouveaux » salariés donneront entière satisfaction. Alors que les responsables des entreprises ferroviaires pensaient initialement qu’un important noyau de personnel expérimenté serait indispensable, le pourcentage de salariés en CDIC dépassera souvent 40 % sur les « fronts ferroviaires », comme cela avait déjà été le cas sur les chantiers d’infrastructure. Il y a eu quelques très rares abandons et départs en cours de formation ou de période d’essai, mais il convient aussi d’évoquer une certaine déception « d’après chantier » pour les salariés qui avaient choisi de travailler sur le chantier ferroviaire.
Lors des réunions d’information, il leur avait été expliqué que le marché du travail leur ouvrirait ensuite de nombreuses opportunités dans ce secteur. L’entretien, la maintenance et la « régénération » des réseaux ferrés existants (trains, tramways, métros) nécessitent en effet des compétences très recherchées. Mais deux ans plus tard, alors que les CDIC prenaient fin, les conditions de marché s’étaient sensiblement dégradées. Les besoins pérennes de TSO et ETF qui devaient se traduire par des embauches en CDI se sont révélés moins importants que ce qui avait été envisagé : ces entreprises devaient en effet « récupérer » leurs salariés historiques eux aussi démobilisés par le chantier de la LGV et leurs prévisions ne justifiaient pas une augmentation significative de leurs effectifs.