Une vraie volonté de poursuivre la mission…
Une vraie volonté de poursuivre la mission…
Dès la fin de 2013, des réunions d’information sont organisées tout le long de la ligne, le plus souvent dans les salles des fêtes des communes voisines. Elles sont exclusivement réservées aux salariés en CDIC initialement recrutés pour les travaux d’infrastructures. La période est délicate : la météo exécrable a entraîné l’arrêt des travaux sur la plus grande partie du chantier pour intempéries. Les salariés restent chez eux en attendant le redémarrage ; le moral et la motivation pourraient baisser… Mais non ! Tous répondent à l’invitation et participent aux réunions avec un esprit extraordinairement positif.
Il leur est pourtant rappelé qu’à la fin de leurs chantiers, comme cela était prévu et leur avait été annoncé dès le départ, ils seront licenciés et de nouveau inscrits à Pôle Emploi. Mais ils savent aussi que l’expérience acquise comme salarié sur un projet aussi important et prestigieux que celui de la ligne à grande vitesse sera pour eux un atout précieux sur le marché du travail. Il leur est dit également que COSEA fera le maximum pour les accompagner dans leur recherche d’emploi.
« La priorité est d’accompagner leur sortie. Nous allons tout faire pour réussir cette mission qui est humainement la plus importante » explique Caroline Dekyspotter, Directrice des Ressources Humaines de la section F. « Une des pistes est la diffusion des candidatures au sein des entreprises du groupement. »
La possibilité de travailler sur le chantier ferroviaire leur est aussi présentée. Elle implique une nouvelle Préparation Opérationnelle à l’Emploi de 250 heures suivie d’une nouvelle embauche en CDIC par l’une des deux entreprises de travaux ferroviaires du groupement, TSO du groupe NGE, ou ETF du groupe VINCI. Rien ne leur est caché des difficultés qui les attendent. « Ils avaient une expérience de conducteur d’engin, seul dans leur cabine offrant un certain niveau de confort, avec la radio, bien chauffée… Alors que les gens du ferroviaire travaillent en équipe, dehors, exposés aux intempéries. L’environnement est totalement différent de ce qu’ils ont connu » explique Fabrice Guégan.