COSEA a formé et recruté localement près de deux-mille salariés au niveau des trois régions traversées par le chantier. Mais pour la construction d’un bâtiment par exemple, rien n’interdit le recrutement local à l’échelle d’une ville ou d’une communauté urbaine. Et si le terrain du projet peut être rendu disponible dès la phase de préparation, il est possible d’y installer une base de formation fonctionnant pendant la courte période précédant le démarrage des travaux. Deux-cents à deux-cent-cinquante heures réparties sur huit semaines constituent en effet une durée suffisante pour apporter savoir-être et savoir-faire à des personnes inexpérimentées, mais ayant exprimé clairement leur envie de travailler sur le chantier. La signature de CDIC plutôt que de contrats aidés n’est pas non plus réservée aux projets exceptionnels.

L’avantage de la première solution sur la deuxième est réel, quelles que soient les dimensions du chantier : les salariés en CDIC ont un statut valorisant et non-discriminant qui leur permet de s’impliquer dans la réussite du projet et profite donc à celui-ci. Ce n’est pas le cas avec des contrats aidés ou précaires.