Agir en transparence, pour mieux lever les verrous.
Agir en transparence, pour mieux lever les verrous.
Erik Leleu a donc appris à mieux les connaître. Il a rencontré des gens extrêmement compétents et très rigoureux, ayant le sens de l’Etat. Au départ, il se sentait considéré comme suspect, parfois même plus encore, avec une défiance à l’égard du monde de l’entreprise, d’autant plus qu’il ne s’agissait pas de n’importe quelle entreprise. Derrière COSEA, VINCI était bien identifié avec les a -priori négatifs qu’une partie de l’opinion partage à l’égard des grands groupes en général et de ceux du CAC 40 en particulier. Les polémiques concernant le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes ou les rumeurs circulant sur la gestion de chantiers au Qatar n’étaient pas non plus étrangères aux opinions très tranchées que certains interlocuteurs avaient sur le Groupe VINCI. Cependant ces gens sont prêts à s’ouvrir et à accorder leur confiance, dès lors qu’on leur présente des preuves de confiance.
« En agissant en toute transparence, en disant ce que nous allions faire et en faisant ce que nous avions dit. Mais attention, ce sont des représentants de l’Etat avec toute l’autorité que cette fonction implique. Pas d’impair ! Quand ils vous donnent leur confiance, cela reste strictement professionnel, et même si j’ai aujourd’hui des relations très courtoises avec beaucoup, cela ne passe certainement pas par des invitations dans un bon restaurant. Ce serait parfaitement déplacé et très peu apprécié », insiste Erik Leleu.