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La fête, pour remobiliser au bon moment !…

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La fête, pour remobiliser au bon moment !…

Et la fête est encore plus nécessaire, à mesure que l’achèvement du projet dans sa globalité approche. Les derniers mois du chantier constituent en effet un moment particulier : un travail immense a déjà été accompli mais il reste à le parachever. Les défis sont en effet encore nombreux jusqu’à la mise sous tension de la caténaire en été 2016, ultime étape avant les essais de vitesse suivis par la mise en service commercial de la ligne un an plus tard (la caténaire est le câble fournissant aux trains leur alimentation électrique). Les infrastructures et certains équipements ferroviaires sont alors déjà achevés : des équipes sont parties ou vont s’en aller.

Pour Erik Leleu « créer la meute, rameuter, est d’autant plus important que la lassitude s’installe et que la démobilisation des esprits est un risque ».

La fête est un outil pour maintenir intact l’esprit du projet et tenir jusqu’au bout le rythme particulièrement intense du chantier. Dans ce contexte, fêter chaque nouvelle étape qui rapproche un peu plus de l’arrivée est une façon de marquer des jalons et d’honorer ceux qui ont permis ces avancées, mais aussi de conforter l’engagement jusqu’à la fin de ceux qui restent.

En octobre 2015, il y a la fête aux Hauts de Montgorge. Les équipes désormais moins nombreuses célèbrent la reconfiguration resserrée des bureaux, recréant l’atmosphère de ruche initiale ; une réorganisation qui va permettre d’optimiser le travail en mode collaboratif pour la phase d’intégration et d’essais qui ne fait que commencer.

En novembre, dans une ambiance étrange, quelques jours seulement après les attentats de Paris, une centaine de collaborateurs se réunissent à Rom dans le département des Deux-Sèvres pour fêter la mise sous tension des quatre sous-stations*.

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