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Interdire la compétition entre les sous-groupements d’entreprises.

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Interdire la compétition
entre les sous-groupements d’entreprises.

Le risque existait que des entreprises du groupement et des sous-groupements se comportent en concurrents plus qu’en partenaires, recherchant l’optimisation de leurs résultats respectifs au détriment de l’esprit collectif. L’organisation originale imaginée dès l’origine du projet empêche cette compétition pour viser cet état d’esprit recherché. Elle part du principe que toutes les entreprises sont collectivement responsables de l’ensemble du projet, sans que l’une puisse exporter les problèmes qu’elle rencontre vers les autres. Pour y parvenir, les sous- groupements, y compris les sous-groupements Conception et Direction de Projet, ont des périmètres clairs. Un important travail de réflexion en amont a été réalisé pour passer en revue les interfaces et déterminer le plus précisément possible « qui fait quoi ? ».

Le deuxième principe veut que chaque sous-groupement soit responsable de ses « entrants », autrement dit des informations qu’il reçoit des autres, en lui permettant de réaliser son travail. C’est à lui de les contrôler, de s’assurer qu’il dispose de ce dont il a besoin. Et si des plans ou des données sont incomplets ou erronés, c’est à lui de réclamer les manquants ou de demander la correction des erreurs.

Bien sûr quelques conflits restent possibles, par exemple dans des interfaces aux frontières insuffisamment définies entre terrassiers et génie-civilistes (la construction d’un ouvrage peut, en effet, nécessiter une piste d’accès supplémentaire non prévue) ou lors des transitions entre travaux d’infrastructure et travaux ferroviaires.

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