Il faut apprendre aux associations à répondre en groupement. Toutes seules, elles sont trop petites et non viables dans le très dur contexte actuel », nous dit Erik Leleu. Grâce aux recrutements en CDIC, l’insertion représente 18 % des heures travaillées, soit nettement plus que les 10 % auxquels le projet était engagé contractuellement. Et pourtant il est possible de faire encore mieux. Il existe en effet des hommes et des femmes qui connaissent des difficultés particulières d’accès à l’emploi, les empêchant d’être recrutés directement par le projet. Ils ont pourtant des capacités, un potentiel, une envie, que les Structures d’Insertion par l’Activité Economique (les SIAE) savent déceler, accompagner et valoriser.

Les SIAE assurent un accueil aux personnes qu’elles embauchent, elles leur apportent un accompagnement individualisé et un parcours socio-professionnel fondé sur une expérience de travail. Elles parviennent ainsi à les remettre progressivement en capacité d’occuper un emploi. Toutes ces structures partagent cette finalité commune, mais elles peuvent se développer dans des cadres réglementaires et juridiques très diversifiés : certaines sont des entreprises d’insertion (EI), d’autres des associations intermédiaires (AI), des entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI), des -ateliers et chantiers d’insertion (ACI)…