La formation et le recrutement des coffreurs-bancheurs ont, eux, suivi un autre parcours. Mettre en œuvre des banches de grande hauteur pour réaliser des ouvrages d’art nécessite en effet des compétences qui ne peuvent s’acquérir en quelques semaines ou même quelques mois. Impossible de faire appel à des personnes venues d’univers très éloignés du BTP : il faut connaître et savoir vibrer le béton, maîtriser la manutention des banches, leur mise en sécurité, leur réglage… Seuls des professionnels possédant déjà une expérience dans ces domaines sont à même de satisfaire un tel « cahier des charges ».

Une démarche comparable à celle imaginée pour les besoins du terrassement ne pouvait convenir. Pôle Emploi fut donc chargé des recrutements qui, devant les faibles résultats obtenus localement, firent l’objet d’annonces sur la France entière.

Une formation complémentaire était cependant nécessaire, pour connaître le projet et son organisation, mais aussi pour se familiariser avec les spécificités des outillages et les techniques utilisées sur le chantier.