Un arbre des défaillances
qui anticipe chaque risque !
Un arbre des défaillances
qui anticipe chaque risque !
Nous avons remis une offre préliminaire en septembre 2008 » poursuit Jean Hervet. « Mais avant de remettre l’offre définitive en décembre 2009, nous devions absolument être sûrs de nous, et également rassurer au sein même du groupe VINCI sur notre capacité à maîtriser des risques potentiellement considérables. Un an de travail a été nécessaire pour établir le synoptique très précis des milliers de tâches à accomplir jusqu’à la mise en service commercial de la ligne. »
Pour chaque tâche, « un arbre des défaillances » a alors été construit qui envisageait tous les risques possibles avec leur gravité, leur probabilité et leurs remèdes ; ces données servant à calculer les provisions pour risque nécessaires. C’est précisément en voyant ce travail extraordinaire qui se présentait sur deux immenses feuilles que Xavier Huillard, président du groupe VINCI prendra la décision d’y aller !
« Après la remise de l’offre définitive, mais sans savoir encore si nous étions retenus, deux-cents collaborateurs réunis sur le même plateau à Nanterre, à côté du siège de VINCI, ont développé ce qui était déjà presque un avant-projet détaillé. Tout le monde était à égalité dans l’équipe et dès ce moment nous avons donné un nom au chantier : COSEA » conclut Jean Hervet.
Très tôt, en 2006, un autre axe majeur de l’organisation se précise, porté notamment par Xavier Neuschwander qui deviendra le directeur de COSEA en 2010 après le départ de Jean Hervet à la retraite : il faut impérativement intégrer le projet dans le territoire.