Mieux affronter
les imprévus
avec le partnering.
Mieux affronter
les imprévus
avec le partnering.
Ces principes s’appuient notamment sur l’expérience vécue par Jean Hervet en Grande-Bretagne où le « partnering » entre l’entreprise, le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre est très développé. Basé sur la confiance mutuelle ainsi que sur le partage des risques et des bénéfices, le partnering part du constat que tout projet étant un prototype, il y aura certainement des imprévus qu’il faut pouvoir affronter. Très en amont, les parties prenantes travaillent donc ensemble sur l’avant-projet en se focalisant chacune sur ce qu’elle fait le mieux et en fixant conjointement un coût objectif. Le projet est ensuite réalisé en « cost plus fee » : à la fin du chantier, l’écart de coût global réellement constaté par rapport au coût objectif est réparti entre les partenaires au prorata de leur part dans le groupement. Cette formule vertueuse permet à chacun d’avoir une vision globale du projet et à tous de partager le même objectif de maîtrise du coût.
« C’est sur cette base que nous avons finalisé début 2007 la constitution du groupement devenu plus tard COSEA» précise Jean Hervet. « Un projet de ligne à grande vitesse est si complexe et les enjeux financiers si importants qu’il était impossible de laisser la porte ouverte aux conflits. C’est pourquoi la convention de groupement qui définit les devoirs et les droits des partenaires prévoyait aussi deux principes fondamentaux sans lesquels rien n’aurait été possible : la transparence et la solidarité. Cependant l’une des questions que nous nous posions était de savoir si l’on allait trouver suffisamment de collaborateurs ayant non seulement les compétences indispensables, mais aussi l’état d’esprit recherché. »
En 2008, le projet Tours-Bordeaux est le premier des trois à « sortir ». Le dynamisme de la métropole Bordelaise le rendait de plus en plus nécessaire et urgent. La ligne SEA ou Sud Europe Atlantique – c’est le nom officiel du projet – sera concédée.