L'ambiance de travail était particulièrement intense, faite d’enthousiasme et d’émulation : dans les premiers mois, les données issues du système de contrôle d’accès indiquaient parfois des journées débutant à cinq ou six heures du matin pour s’achever le soir aux alentours de minuit ! Le « burn out » collectif menaçait !

Comment contraindre les collaborateurs à tempérer leurs ardeurs, à adopter un rythme moins déraisonnable et plus tenable ? En plus de consignes claires sur ce sujet, la création d’une association sportive et culturelle, à la demande initiale de quelques collaborateurs, apporta une partie de la solution. La Direction des Ressources Humaines offrait les maillots et les équipements, payait les licences, mais avait en échange une double exigence : celle de s’entrainer une fois par semaine et celle de s’inscrire au championnat corporatif régional, dont les rencontres se disputent en soirée. Les participants étaient obligés de quitter leurs bureaux au plus tard à 18h, au moins deux fois par semaine, pour s’aérer, changer de rythme et faire du sport… L’initiative rencontra un succès considérable et c’est ainsi que les équipes de football du projet, mais aussi celles de tennis de table, de badminton ou même de bridge ont rencontré les équipes des pompiers, du CHU, de la Poste, etc., tissant autant de liens conviviaux avec un grand nombre d’acteurs locaux en contribuant ainsi à la diffusion d’une image positive d’un projet au cœur de la cité. Pour comble, plusieurs de ces équipes ont gagné leur championnat régional avant de remporter le titre au niveau national !