Dès 2010, les premières équipes arrivent à Poitiers. Ces collaborateurs sont là pour deux, trois, quatre, ou même six ans pour certains et beaucoup sont venus avec leurs familles. Ils ont un pouvoir d’achat qui va profiter à toute l’agglomération, mais ils vont, en plus, louer et même parfois acheter appartements ou maisons dans et autour de Poitiers. Ils vont aussi scolariser leurs enfants : des écoles ont ainsi connu une si forte progression de leurs effectifs qu’elles ont dû ouvrir une classe supplémentaire. Quant aux seules douze places de crèche disponibles que la Direction des Ressources Humaines du projet avait réservées, elles ont été très rapidement saturées. (Le nombre de naissances chez les collaborateurs du chantier fut exceptionnel pendant toute la durée des travaux, au point que quelqu’un s’était amusé à calculer le nombre de bébés conçus rapporté au cubage de béton coulé sur le chantier, définissant ainsi une sorte de « ratio du bonheur » !).