La complexité du projet, sa durée, ses dimensions hors normes et les délais serrés ont entrainé une pression intense sur l’ensemble des collaborateurs qui aurait pu être accidentogène. Ce n’est pas ce qui s’est passé. La densité du réseau de responsables et correspondants sécurité irriguant le chantier explique en partie ce résultat. La décision de recruter localement en CDIC a contribué sans doute aussi pour beaucoup aux bons chiffres en matière de sécurité. Ce choix a, en effet, permis de réduire considérablement le recours à l’intérim, population souvent peu investie dans le projet et fortement génératrice de risque. Les recrutements locaux ont, eux, été précédés de formations spécifiques donnant une large place au respect des règles de sécurité. De plus, des tuteurs ont accompagné sur le chantier les nouveaux salariés dont le comportement fut ensuite unanimement considéré comme exemplaire.

Et pourtant, le chantier de la ligne à grande vitesse Tours- Bordeaux n’a, lui, connu aucun accident, incident ou épisode de cette nature ou de cette gravité. Ce n’est évidemment pas un hasard mais au contraire le résultat des actions menées et de choix stratégiques, en particulier celui d’optimiser l’intégration dans le territoire.