Ponts en maçonnerie au XIXe siècle

publié le 27 novembre 2007 (modifié le 4 mars 2008)
 
A gauche : les ponts de Lavaur. A droite : le pont de Gignac sur l’Hérault (photo Marcel Prade).

Description des ponts en maçonnerie à l’époque classique (XVIIe - XVIIIe siècles) en Languedoc

  • Au début du siècle les principes énoncés par Perronet sont la règle. Tous les ponts se ressemblent et ressemblent au pont de Neuilly.
  • Vers 1850 les mortiers de chaux hydraulique permettent d’abandonner "le grand appareil" au profit d’éléments plus petits, donc moins coûteux. L’ellipse remplace l’anse de panier comme directrice d’intrados. Ces ponts sont monotones.
  • En 1886, le mémoire de Séjourné : "construction des ponts du Castelet, Lavaur et Antoinette" remet tout en question : les voûtes doivent être construites par rouleaux, sur des cintres légers, accessibles aux calculs. Le monde entier adopte aussitôt ces principes tant pour les ponts routiers que pour ceux sous rail.
 
En haut : pont des Catalans à Toulouse (1911).
En bas : pont Antoinette sur l’Agout à Semalens (1884).
C’est le troisième et le plus élégant de la célèbre trilogie née du mémoire de Séjourné. La porte de son arche est de 47,35 m.
Son auteur fut aurorisé à lui donner le prénom
de son épouse, mais localement, l’ouvrage est généralement appelé
"pont de l’Aiguillon", nom de la ferme voisine. Il est situé sur la voie ferrée Montauban, Castres (photo Marcel Prade).